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 (SID) zombies eat brains, at least i'm safe.

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Sidney Cummings

Once upon a sinner
Sidney Cummings

Pseudo : anaëlle da queen.

Avatar : bébé olly, tu peux pas test sa cutance hé.

Crédits : je sais plus (pas taper moi).

Autres comptes : ruby, jazz, milo et micah, best squad eveeeer.

(SID) zombies eat brains, at least i'm safe. 905646tumblrnmtf51qRtC1usl8uuo1500

Âge : ça dépend de vos intentions envers moi (ouais j'ai un âge modulable keskia). mais bon, en principe j'ai vingt ans, j'suis plus un teen mais j'suis toujours pas prêt à affronter le monde adulte c'est trop de pression.

Plus gros péché : l'envie.

Plus jolie vertue : la modestie.

Situation : célibataire stp, faut pas abuser. c'est déjà assez difficile de me gérer moi-même sans que j'aie besoin de m'occuper de quelqu'un d'autre.

Activité(s) : underco.


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MessageSujet: (SID) zombies eat brains, at least i'm safe.   (SID) zombies eat brains, at least i'm safe. EmptySam 13 Fév - 17:02





Sidney Cummings

featuring olly alexander

nom completsidney alister cummings. tes parents te détestent, c'est certain. surnom(s) ≈  sid (ouais, comme le paresseux dans l'âge de glace) et à vrai dire tout le monde t'appelle comme ça et tu préfère (hormis tes parents qui sont évidemment opé pour te faire chier jusqu'à ma mort, et il paraît que s'ils t'ont appelé sidney "c'est pas pour des prunes" alors t'es condamné). sinon, ta soeur a tendance à te surnommer le chou-fleur à cause de tes cheveux bouclés et de tes oreilles un peu décollées. Les jours où elle est vraiment méchante, t'as même le droit à vanessa paradis parce que t'as le malheur d'avoir les mêmes dents du bonheur. âgevingt ans. t'es plus un teen mais t'es toujours pas prêt à affronter le monde adulte, c'est trop de pression. date et lieu de naissance ≈ le 15/07/1996 à londres. origines ≈ t'as pas d'origines, tu sers à rien. tes parents sont nés ici, tes grands-parents sont nés ici, tes arrières-grands-parents aussi. t'es presque sûr que vous êtes des non-originaux depuis mille génération au moins. orientation sexuelle ≈ franchement, t'as l'air de savoir ? statut civilcélibataire, c'est déjà assez difficile de te gérer toi-même sans que t'aies besoin de t'occuper de quelqu'un d'autre. études/métier ≈ à ton grand désespoir, tu suis des études pour devenir ingénieur du son. à côté de ça, ton groupe et toi, vous vous produisez de temps à autres dans un pub à Camden Town.
zombies eat brains, at least i'm safe


à quel point es-tu un pécheur ?

l'orgueil ≈ 0/10. l'envie ≈ 0/10. la colère ≈ 0/10. l'avarice ≈ 0/10. la luxure ≈ 0/10. la gourmandise ≈ 0/10. la paresse ≈ 0/10.

à quel point es-tu un modèle de vertue ?

la tempérance ≈ 0/10. la charité ≈ 0/10. la justice ≈ 0/10. la modestie ≈ 0/10. la prudence ≈ 0/10. la chasteté ≈ 0/10. le courage ≈ 0/10.

qu'as tu fait de pire dans ta vie ?

écrire ici.

et qu'as-tu fait de mieux ?

écrire ici.
Dis-nous-en encore un peu plus...

caractère ≈ écrire ici.
hep hep hep ! t'es qui toi ?

prénom/pseudo ≈ écrire ici. âge ≈ écrire ici. sexe ≈ écrire ici. ville ≈ écrire ici. impressions par rapport au forum ≈ écrire ici. fréquence de connexion ≈ écrire ici. dernier mot ≈ écrire ici.

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Sidney Cummings

Once upon a sinner
Sidney Cummings

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Âge : ça dépend de vos intentions envers moi (ouais j'ai un âge modulable keskia). mais bon, en principe j'ai vingt ans, j'suis plus un teen mais j'suis toujours pas prêt à affronter le monde adulte c'est trop de pression.

Plus gros péché : l'envie.

Plus jolie vertue : la modestie.

Situation : célibataire stp, faut pas abuser. c'est déjà assez difficile de me gérer moi-même sans que j'aie besoin de m'occuper de quelqu'un d'autre.

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MessageSujet: Re: (SID) zombies eat brains, at least i'm safe.   (SID) zombies eat brains, at least i'm safe. EmptySam 13 Fév - 17:24







Once upon a sinner

laughing out loud

PRÉFACE. « D'abord, c'est pas parce que j'écris dans un journal intime que j'suis une pauvre fille. Déjà j'suis pas une fille et en plus j'suis même pas pauvre. Bon ok, j'suis peut-être pas très riche, mais ça explique rien. Si j'suis là, affalé sur mon lit à me plaindre comme un con à un cahier pourri qui s'en tape de ma vie, c'est qu'il fallait bien que je me trouve une occupation. Ma cruelle de soeur a confisqué mon précieux ordinateur chéri, cet "outil aussi malveillant que machiavélique qui va finir par lobotomiser ce qui me reste de cerveau jusqu'à ce que j'en meurs idiot". Ce sont ses exacts propos dans l'exactitude la plus exacte. Depuis que papa et maman se sont barrés en croisière, le baluchon sur les épaules, elle a un peu trop tendance à se prendre pour la tête de l'équipe. La semaine dernière c'était les jeux vidéos, maintenant l'ordinateur. Je suis seul au monde, je me noie dans la solitude, je suis au bord du gouffre ! Ouais bon... au fond je suis peut-être pas si mal loti. J'ai temporairement plus de père ni de mère pour me faire chier, je suis logé, nourri. La vie est belle. MAIS QUAND MÊME ! Franchement, j'ai jamais été chiant comme garçon, je mérite pas tant de maltraitance. »

CHAPITRE I. T’es haut comme trois crêpes à genoux mais cela ne t’empêche pas d’avoir tes petites exigences. Tu dois absolument arriver en avance à l’école pour être le premier. T’as même menacé tes parents de garder le même slip pendant un an s’ils n’acceptaient pas de t’emmener si tôt. Même que je t’en fiches que ça pue. Ils se sont moqué de toi mais peu t'importait. Ils ont quand même fini par céder, histoire que tu ne sois pas vexé pour ton premier jour de classe. T’as donc fini par arriver une bonne demi-heure avant tout le monde, mais le portail de la cour était déjà ouvert. Tu n’as pas perdu de temps pour sauter de la voiture mais une voix t’interrompit dans ta lancée. « Attends-moi mon lapin ! » Tu détestes qu’elle t’appelle comme ça. Si elle continuait comme ça, t’allais bientôt avoir des grandes oreilles qui allaient te pousser sur la tête. T’aimes même pas les carottes en plus, elle dit vraiment n’importe quoi cette maman. T’attends donc qu’elle te rejoigne, mais lorsqu’elle te tend la main, tu la regardes bêtement. « Mais maman, tu vois bien que j'ai les mains prises ! » Le regard interrogateur de ta mère te pousse à poursuivre tes explications. « Ben ça, c’est mon cartable », tu commences en tendant ma main droite. « Et ça, c’est mon sac à dos magique. » Ce sac, il est à toi, rien qu’à toi. Où que tu ailles, tu l’emmènes avec toi. « Et qu'est-ce que tu caches dans ce sac à dos magique ? » Tu soupires. Qu’elle est curieuse. Tu affiches une petite moue hésitante avant de lui répondre. « Des trucs », tu lâches simplement. Tu parles d’une explication. Oui mais elle n’a pas besoin d’en savoir plus. T’as le droit d’avoir ton petit jardin secret. « Mais de toute façon t'es une maman toi, tu peux pas comprendre. » A peine as-tu achevé ta phrase que tu plaques déjà un gros bisou sur la joue de ta mère et cours vers la cour de récréation, souriant de toutes tes dents. […] Dans la cour, il n’y avait personne si ce n’est deux femmes qui étaient probablement des maîtresses de l’école. Elles s’empressèrent d’ailleurs de t’accueillir avec un grand sourire. Pff, t'es pas un p’tit garçon facile toi. Tu détournes donc simplement le regard, pensant qu’elles allaient devoir redoubler d’efforts si elles comptaient te séduire un jour. Après avoir fait le tour de la cour, tu trouves un petit coin où tu t’installes. Il y avait bien des bancs mais c’était bien trop commun pour toi. Tu préfères t’asseoir par terre. Sans que ton éternel sourire ne se détache de tes lèvres, tu fouines dans ton sac – où tu trouves des cailloux, des crayons, des morceaux de pain, un slip et tout un tas de trésors – jusqu’à trouver l’objet de ta convoitise : ta petite boîte de vache qui rit. Tes parents t’avaient demandé d’être sage au moins pour aujourd’hui mais bon, il n’y avait rien de mal à faire du trafic de fromage. Enfin, t’aurais pu appeler ça comme ça si au moins tes futurs camarades avaient daigné venir t’en acheter. Mais ce ne fut pas le cas. Tu vois différentes petites têtes passer devant toi mais personne ne s’intéresse à toi. Finalement, afin de faire passer le temps, tu manges une vache qui rit, puis deux… puis cinq. C’est que c’est bien bon ces conneries-là. T’es en train de déguster ton sixième fromage lorsqu’une petite voix t’interpelle. « J'en veux ! » Bah, d’où il sort celui-là ? Tu ne l'as même pas vu arriver. « Maman m’a dit qu’on devait demander gentiment alors tu dis titeplé. Puis c’est pour mon trafic. » Tu n’allais quand même pas offrir tes vache qui rit comme ça, surtout pas à ce garçon avec sa coupe au bol. Ce n’est pas avec son petit regard de biche qu’il va t’attendrir. En plus, il ne semble même pas savoir ce que c’est qu’un trafic. Toi t’es un dur, un vrai. Un dealer de vache qui rit comme toi n’a rien à faire avec lui. Pourtant, tu prends quand même le temps de lui expliquer en quoi consiste ton travail. « J'échange », tu réponds entre deux bouchées de fromage. Tu ne le quittes pas des yeux. Le regard rivé sur ta marchandise, on aurait dit qu’il complotait quelque chose. Et en effet, d’un geste vif, le garçon tente de te piquer une vache qui rit. « Psssht, espèce de voleur ! Je veux bien que tu la garde que si tu m’échange des poggs ou alors des cartes Pokémon » tu lâches en criant. « T'es pas drôle quand même. » « Pff, tu me connais même pas. Moi je rigole bien. » T'adores t’amuser alors tu n'aimes pas quand on te dit que t'es pas drôle. Une mine boudeuse, tu regardes le petit garçon s’asseoir par terre à côté de toi. « Je m'appelle Gabe, ça vaut bien une vache qui rit, non ? » « Non, je dis souvent que je m’appelle Sidney et on me donne pas de fromage. » Après avoir lâché un soupir, tu vois le dit Gabe lever la main en l’air et tu le regardes faire, intrigué. « Ben on s'en fiche, on a qu'à être des copains quand même. » Les mains encore pleines de fromage, tu regardes furtivement à droite puis à gauche afin de trouver quelque chose où tu puisses t’essuyer. Oh et puis zut. Tu passes tes deux mains dans mes cheveux puis te lèche les doigts pour enlever ce qu’il reste. Puis, tu tapes dans la main du petit garçon, main qui est toujours tendue vers toi. « D’accord. Le dernier arrivé au toboggan est un gros bébé ! » tu t'exclames en courant vers les jeux sans même prendre la peine de ramasser tes affaires. Sans perdre de temps, Gabe court après toi, bien décidé à ne pas perdre la course.

« Lequel de vous à fait ça ? » Une nouvelle fois, ton regard passe par-dessus l’épaule de la maîtresse pour regarder l’état du mur de l’école qui avait subi vos foudres artistiques. Enfin, il vous avait suffi de quelques mains trempées dans un pot de peinture et le tour avait été joué. Le pire, c’est que tu ne te sens même pas coupable. Je trouves même ça plutôt joli. Enfin, à croire qu’en grandissant on perd son sens de l’humour. Toi, tu t'es promis de ne jamais devenir comme ça. Même à trente, quarante, cinquante ans. Tu fais pivoter ta tête à droite, puis à gauche afin d’observer la réaction de ton acolyte. Gabe avait le pot de peinture dans la main – ou plutôt dans les deux vu que le pot était presque aussi grand que lui – et il avait même enlevé son pantalon – mais ça en fait, tu ne sais pas trop pourquoi, mais ça n'a sans doute rien à voir avec votre problème actuel alors après tout, il faisait bien ce qu’il voulait. « Ben... je crois bien que c'est Douglas madame », tu dénonces au hasard en désignant de la tête le petit mec boutonneux à lunettes qui passe juste à côté de vous. La maîtresse semble te dévisager comme si tu racontais n’importe quoi. Curieux, tu baisses donc le visage afin de voir si quelque chose clochait chez moi. Bof. A part tes vêtements et tes mains qui étaient recouverts de peinture, tu ne vois pas trop ce qui peut bien l’intriguer à ce point. Ou peut-être est-ce le trou que t'as sur ta manche. Ce matin, t'as voulu découper une image dans un livre mais t'as ciselé mon pull avec. Ça t'arrive souvent ce genre de choses alors t'imagines qu’elle ne t’en tiendrait pas rigueur. « Inutile d’accuser votre petit camarade, je sais que c’est vous », réplique-t-elle après avoir lâché un énième soupir de désespoir. Pas franchement convaincu, tu hausses simplement les épaules en faisant la moue. Tu vois bien qu'elle attend toujours que vous vous dénonciez mais aucun de vous n’est décidé à le faire. « Si vous voulez, on fait comme si de rien n’était », propose finalement Gabe en lui adressant un sourire angélique de façon à mieux faire passer la pilule. « Et on peut s’en aller si tu veux madame », tu ajoutes avec tes grands yeux de merlan frit. « Ça ira pour cette fois mais je vais devoir en parler à vos parents. Ce genre de bêtises vous arrive beaucoup trop fréquemment et… » « Merci madame ! » tu cries au loin alors que vous êtes déjà tous les deux en train de courir hors de l’école dans un seul et même éclat de rire.

CHAPITRE II. En passant dans le couloir, tu t'arrêtes devant la porte qui est ouverte : la chambre de ta grand mère. En ce jour de Pâques, cette dernière a eu la bonne idée d'inviter toute la famille. Toi, du haut de tes six ans, tu n'es pas franchement emballé à l'idée de passer toute ta soirée autour de la table à écouter les adultes parler de la pluie, du beau temps et du reste. Par chance, ta grand mère t'a autorisé à aller jouer à l'étage. Dans la chambre dans laquelle tu dors lorsque tu séjournes chez ta mamie, il y a tout un tas de jouets. Pas des plus modernes, certes, mais des jouets tout de même. Mais il faut croire que toi, ça ne te suffit pas. Par curiosité, tu pénétres dans la pièce qui sert de chambre à ta grand-mère. Une chambre rien de plus banale. Un lit. Une armoire. Dans un coin, il y a même une petite table en bois sur laquelle est posée une machine à coudre et tout un tas d'autres affaires de couture. En ton for intérieur, tu ne peux t'empêcher de te demander comment quelqu'un peut bien être passionné par ce genre de chose. Mais bref. Un rapide coup d'oeil aux alentours te fais remarquer cette robe sur le bord du lit. Sa robe préféré. D'ailleurs, tu te souviens encore de cette fois où elle vous a avoué vouloir trouver des boucles d’oreilles assorties. Il semble que ce soit une affaire plus difficile qu'il n'y parait. Et si tu la remerciais pour cette invitation en lui dégotant ces fameuses boucles d'oreilles ? Déjà à ton âge, t'as de grandes idées. Tu penses toujours à bien, et pourtant, ça finit toujours mal en général. Mais qu'importe. Tu veux lui faire plaisir. Muni d'une paire de ciseaux, tu t’attèles donc à découper de jolies formes dans le tissu de sa robe et en fais de belles boucles en perçant chacun des deux morceaux d'une épingle à nourrice. A la vue du résultat franchement satisfaisant, un large sourire se dessine sur tes lèvres. C'est sûr, elle allait être contente. (Quelques heures plus tard) « Sidney c’est toi qui a fait ça ? »  Mais pourquoi est-ce que ton père hurle comme ça ? Et pourquoi même est-il en colère ? « Ben oui, c'est mon cadeau pour mamie » tu réponds le plus naturellement du monde. « Enfin Sidney, tu as découpé sa robe ! » Les grands gestes qui accompagnent les propos de ta mère ne sont vraiment pas bon signe. « Mais c'était pour lui fabriquer les boucles d'oreilles qu'elle voulait ! » tu te défends aussitôt. T'es rouge comme une pivoine. Ils ne cessent de te répéter que quand mamie verra ça, elle fera une crise cardiaque et qu'à son âge, ce n'est pas bien de jouer avec son coeur. Qu'est-ce qu'ils ont le don d'exagérer. Franchement, t'es persuadé que tu vas devenir son petit fils préféré après ça, et que ta soeur et tes cousins passeront carrément à la trappe. Mais à la place de ça, tes deux tortionnaires de parents t'interdirent de manger tes chocolats de Pâques. Tant d'injustice dans ce monde. Soyons honnêtes, ce n'était pas une bêtise à proprement parler. Au contraire, ça partait d'une bonne intention. Après tout, tu n'avais que six ans.

« Il a fait caca dans culooooootte ! » hurle ta soeur à tout va en courant au tour de la table. « N'importe quoi », tu bougonnes pour toute réponse en croisant fermement tes bras contre ta poitrine. Le regard accusateur de tes parents te fait rapidement comprendre que t'es un petit garçon mort. Bon, pas au sens propre, heureusement, mais c'est presque pire. Tu peux lire dans leurs yeux que s'ils ne croient pas à l'hypothèse de ta rapporteuse de frangine, ils savent pertinemment que t'as fait une bêtise quand même. « Soulève ton pull ! » T'as à peine le temps d'ouvrir la bouche que ton père t'ordonne à nouveau de soulever mon pull. Aussi, tu t'exécutes, dévoilant ainsi ton ventre tartiné de chocolat. Oui, et après ? Ils ont voulu te priver de chocolat, alors tu les as tous cachés sous ton pull. Tu n'as simplement pas pensé au fait qu'ils allaient inévitablement fondre sous la chaleur. On ne peut pas penser à tout... Et puis après tout, c'est entièrement de leur faute et ils sont bien culottés de te le reprocher maintenant.

Oui, tout ça en une seule et même journée, et encore. Tu n'étais pas au top de ta forme. S'il n'y avait que les chocolat pour stimuler la partie "bêtises" de ton cerveau, ç'aurait probablement arrangé mes parents.

CHAPITRE III. En bas de chez Gabe, tu tentes de convaincre ce dernier de descendre jouer avec toi. A quoi, tu n'en as aucune idée. Des trucs de mecs. « Non, je m'entraîne ! » « A quoi ? » tu le questionnes, agacé. Qu'avait-il de plus important à faire que de jouer avec son meilleur pote. C'est pas possible. Il y avait une fille là-dessous. « A jouer de la guitare ! » C'est bien ce que tu disais. La guitare, l'outil de drague par excellence. Vous venez tout juste d'entrer au collège mais le grand dadais sait déjà très bien s'y prendre. Trop bien même. En tout cas, bien mieux que toi qui passe ton temps à bougonner dès qu'une fille t'adresse la parole. Et le fait même que ce soit encore ces fichues filles qui t'empêchent de traîner avec ton meilleur ami après les cours ne t'aide vraiment pas à changer d'attitude. Franchement, soyons honnêtes, les filles, c'est comme les bébés : ça crie, ça pleure, c'est jamais content. En bref, c'est chiant. Toutefois, Gabe ne le voit pas de cet oeil, grandement intéressé par la gente féminine. « Allez, fais pas ta mauvaise tête et monte, on va jouer ensemble. » Cet éternel air bougon sur le visage, tu lâches un soupir. « Essaie pas d'me séduire avec ta guitare de merde p'tit con. » « J'vais te la foutre dans le cul, c'est tout ce que j'vais faire ! » Un sourire narquois sur le visage, tu te contentes de le rejoindre pour toute réponse. Comme d'habitude.

La Musique, avec un M majuscule. C'est de là que te viens cette passion. De ton meilleur ami. Il t'a donné l'envie grâce à sa guitare, et tu t'y es passionné, comme au reste. Depuis, tu touches à tout : guitare, basse, piano, batterie, saxophone. La vérité c'est que tu n'as pas laissé la musique entrer dans ta vie, non. Ta vie, c'est devenu la musique.

De toutes tes forces, tu frappes sur ta batterie à l'aide de tes baguettes. C'est comme ça que tu te dépenses, et t'en as bien besoin compte tenu des heures que t'as l'habitude de passer devant l'ordinateur et les jeux-vidéos. « Sidney ! Mets-la en veilleuse ! » Ton bébé avait beau avoir été entreposé à la cave par manque de place, le bruit se répercutait dans toute la maison. « T'avais qu'à pas me l'acheter si tu voulais pas que j'te casse les oreilles avec ! » tu hurles naïvement de là où t'es. « C'est exactement la raison pour laquelle on ne t'en a pas acheté. » Argument infaillible. Il a raison. Seule la guitare t'appartient réellement puisque tes parents te l'ont offerte pour tes treize ans. Le reste, tu le dois à ton oncle qui t'a gentiment prêté les instruments dont il ne se sert plus. Lorsqu'il avait ton âge, il était passionné de musique tout comme toi. Avec le temps toutefois, il a arrêté de jouer mais n'a jamais pu se résoudre à revendre ses bijoux. La solution vous a parue évidente à tous les deux, et c'est ainsi qu'il t'a légué tout ça. « J'ai le droit de rien faire dans cette baraque ! Je peux pas aller sur l'ordi, je peux pas jouer aux jeux vidéos, je peux pas regarder la télé, je peux pas faire de musique... Bande de martyriseurs d'enfant ! » La voix de ta mère t'empêche de poursuivre ta complainte. « Si tu veux mon avis, tu ferais mieux de réviser ! » Révi-quoi ? Eh ça va, il est où l'intérêt là-dedans ? Ton brevet, t'es certain de l'avoir les doigts dans le nez. Tout comme le bac. Si tu veux, tu peux même avoir une licence, un master et un doctorat. Ouais. Ou peut-être pas en fait. Mais dans tous les cas, tu n'as aucune fichue idée de ce que tu veux faire de ta vie. Alors pourquoi est-ce que tes parents ne te laissent-ils pas pratiquer ta passion en paix ? Les maths, tu n'y as jamais rien compris, et t'as toujours été incapable de construire une seule phrase en anglais correcte. La musique, c'est la seule chose que tu sais maîtriser à la perfection.

Ice Age. C'est le nom de ton groupe. De votre groupe. Un soir, dans un élan de folie, Gabe et toi avez décidé de faire de la musique pour de bon, plus comme des amateurs. Le fait même de réfléchir à comment appeler votre petite bande de musiciens a cessé d'être un problème à la seconde-même ou le troisième mec qui vous a rejoint vous a annoncé s'appeler Diego. Sid/Diego... c'était comme vous servir une vanne sur un plateau d'argent. Pour un peu, t'aurais presque forcé Gabe à se rebaptiser Manny, pour l'honneur du groupe. D'ailleurs, tu l'as fait, c'est vrai. Mais ce con, il préfère Gabe, soit-disant que ça fait plus intelligent. Pourtant, pour le côtoyer depuis ta plus tendre enfance, tu serais plutôt d'accord pour affirmer Ô combien ce prénom à des connotations imbéciles. Mais soit.

CHAPITRE IV. Contre toute attente, tu te retrouves en première année de fac. T'ignores toujours ce que tu vas bien pouvoir faire de mon avenir, mais tu t'es orienté vers des études te permettant de devenir ingénieur du son, quelque chose dans le genre. C'est toujours quelque chose. Si tu t'écoutais, tu ne ferais rien d'autre que d'essayer de vivre de ta musique avec ton groupe, mais tes parents ne sont pas franchement d'accord. Il faut dire qu'ils savent s'y prendre pour te faire comprendre de toutes les manières possibles et imaginables que ce n'est pas la bonne solution. Pourtant, ton groupe et toi, vous commencez à vous faire connaître un peu plus que vous n'aviez osé l'espérer jusqu'à maintenant. Après vous êtres officieusement produits dans les stations de métro pendant une petite année - et ce, dans le dos de tes très chers parents, il va sans dire - vous vous êtes fait remarqué par un type qui vous a miraculeusement proposé de jouer de temps en temps dans son bar. Depuis, t'y crois dur comme fer. Il t'es même déjà arrivé de signer un autographe ou deux à la sortie de vos minis-concerts acoustiques. T'es pas encore une rock star, t'en as conscience, mais on pourra pas t'empêcher d'en rêver. En attendant, à la fac, t'en fiches pas une. Mais au moins, cela te permet de ne pas entendre tes parents te gueuler dessus pour que tu te bouge le cul. Finalement, il y avait pas mal d'avantages à tout ça.
« Un regard bleu clair, des cheveux blonds, un sourire timide, une fossette craquante. Ouais, ça donne envie pas vrai ? C'est bien là qu'est le problème. Je suis même pas en train de te parler de la jolie petite nouvelle que je viens tout juste de remarquer. La personne en question s'appelle Ethan. Je le sais parce qu'il a collé des affiches un peu partout à la fac. Il propose de donner des cours de guitare pour se faire un peu d'argent de poche. Il aime la musique comme moi, c'est un signe nan ? Enfin, ne me fais pas dire ce que j'ai pas dit, c'est un signe qu'on pourrait bien s'entendre. J'suis un mec j'te signale. Moi ce qui m'intéresse, c'est les filles comme Tessa. Si j'te parle de ce gars c'est parce que... bah... j'ai pas besoin d'avoir une raison. Il a juste l'air... sympa. J'veux dire, les coups de foudres amicaux, ça existe aussi, pas vrai ? »
La salle de musique. T'es sûr de le trouver ici, comme à chaque pause. « Ethan » Ses deux yeux bleus se posent immédiatement sur toi. « Oui ? » « Hm.. et ben, je... j'ai vu que tu donnais des cours de guitare », tu commences en tentant de paraître le plus naturel possible. Avec cet éternel air mystérieux, le jeune homme ne répond rien, se contentant de t'interroger du regard. Tu restes silencieux quelques secondes avant de reprendre. « Je serais intéressé. » Toi, prendre des cours de guitare, c'est aussi incroyable qu'inutile. Tu maîtrises parfaitement n'importe quelle guitare qui finisse entre tes mains. Et pourtant t'es là, devant Mathis, à lui demander des cours. T'espères que ça pourrait vous rapprocher. Toi qui n'as jamais été du genre à réfléchir, t'as pour une fois fait travailler tes quelques neurones l'espace d'un instant pour mettre en place ce petit stratagème. Toi-même je trouves ça stupide et tu ne comprends pas vraiment pourquoi t'es en train de faire ça à cet instant précis. T'en as juste envie. « Je commençais à désespérer que ça intéresse quelqu'un un jour ! Tu es le premier à venir me voir. Le premier... et le seul en fait. » Un léger rire s'échappe de ses lèvres tandis qu'une fossette se creuse sur sa joue. « Ah c'est cool ! Enfin, j'veux dire... c'est bête mais... je suis là enfin, voilà... » Un deux, un deux. Si tu pouvais constituer une phrase avec des mots dans l'ordre, ce serait génial. Mais ce n'est apparemment pas dans tes cordes. « Nan t'as raison. C'est cool que tu sois intéressé », affirme-t-il sans que son sourire ne se détache de ses lèvres. « Hm, je dois y aller là, j'ai cours. Mais t'as qu'à passer chez moi samedi prochain et on discutera de tout ça... tiens ! » T'attrapes le papier qu'il me tend, papier sur lequel il venait tout juste d'inscrire son adresse. « Alors à samedi... - » « Sidney », tu le devances. « Enfin, Sid. » Ethan se dirige vers la porte. « A plus Sid ! » lance-t-il avant de quitter la salle. Un sourire idiot vint étirer tes lèvres sans même que tu ne le remarque. Et ce ne fut d'ailleurs pas la seule chose que tu ne remarquas pas. Un pas ou deux en arrière te suffirent pour que tu m'écroules lamentablement contre la batterie qui se trouvait derrière toi. Ta chute avait dû se faire entendre jusqu'à l'autre bout de Londres, et le regard que te lança la jeune fille qui jouait au piano ne t'aida absolument pas à te sentir moins ridicule. C'est également de là que tes parents furent convoqués à la fac pour "dégradation de matériel" de la part de leur fils. Dans la merde jusqu'au bout.

Ça, c’est très mauvais signe. T’entends les pas de ta soeur - tout fraîchement chef de la maison depuis que vos parents sont partis en croisière pour un an - tambouriner dans l’escalier puis se diriger jusqu’à ta chambre dont elle ouvre la porte d’un geste vif. « QUOI ENCORE ? J’te jure que c’est pas moi qui ai bouffé les toasts pour tes potes. D’ailleurs c'est Pipo, d'accord ? » (Pipo aka ton chien - et pour ta défense, t'avais onze ans quand t'as décidé de l'appeler comme ça). « Et c’est pas toujours moi hein, j’en ai marre ! » Ok. En vue de la tête qu'elle tire, elle n’est visiblement pas au courant pour cette histoire de toasts et si elle est là, c'est pour une tout autre raison. Pourquoi tu parles trop, hein ? POURQUOI ? Pourquoi personne n'a jamais pensé à t'amputer la langue ? « Qu’est-ce que… bon, on verra ça plus tard. Pourquoi est-ce que tu as pris de l'argent dans mon porte-monnaie ? » Et merde. Tu te doutais bien qu’elle s'en apercevrait un jour ou l’autre, mais pas aujourd’hui, t'es pas préparé psychologiquement en fait. « Bah euh… » « Ce n'est pas un argument Sidney ! » Oui, merci. Si au moins tu m’avais laissé finir ma phrase. Bref. Tu fermes le capot de ton ordinateur et te redresse sur ton lit. « C'est pour une expérience personnelle ! », tu réponds alors le plus naturellement du monde, comme si c’était normal. Tu vois ta soeur lever les yeux au ciel, ce qui te fait laisser échapper un soupir. « Et justement, je dois y aller ! » tu lâches après avoir jeté un rapide coup d'oeil à ta montre. Tu ne laisses d'ailleurs pas le temps à ta soeur de réagir puisque tu es déjà en train de dévaler les escaliers (dans lesquels pour une fois tu ne t'es pas gamellé, miracle !). « Hep hep hep ! Tu vas où comme ça ? » « J'vais prendre des cours de guitare ! » Dans un claquement de porte, tu laisses ta soeur dans l'incompréhension la plus totale.

PRÉFACE. « Bon ok, j'ai passé ma vie à faire chier le monde, à user ma mère, désespérer mon père, agacer ma soeur et même à me fatiguer moi-même. Lorsqu'il s'agit de conneries, j'ai toujours eu le don d'avoir le cerveau en ébullition. C'est comme ça. Quand y'a pas de problème, j'en créé moi-même. Mais est-ce que ces innombrables erreurs de jeunesse valent vraiment qu'on me prive de mon tendre ordinateur, source de mon oxygène quotidien ? (Ouais, le mélodrame y'a que ça de vrai, c'est comme ça que ça marche). Apparemment, la réponse est oui. »

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